Libertés à terre, enfermé dehors,
Pour ses seules sorties, autorisées, besoins primaires,
Couvre-feu autoritaire, particulière, atmosphère
Passer du bâillon, repasser si vite à la muselière
Du berceau au tombeau, planent dans Les airs
Malaises et consorts, à deux pas de l’hiver
Je n’ai pas de honte, ni de solutions
Juste un micro ouvert, éclairé par les halogènes
Électriques et blanc luminaires, un lugubre air
Aux tendances enfermante, suicidaires
Peuple seul pour une fois, deux fois, trois fois unitaire
Luminescence et puit de lumière, unissons l’essentiel…
D’après le dictat actuel, nous sommes rentrés
encore une fois en guerre
Quels sont les reproches ? en ces termes ?
brasser de l’air ?
d’avoir percé le filet, aux illusions est ouvert
La tête dans les étoiles, aux pieds un bracelet
confinement nocturne remettons le couvert
Faisons la fête au possible, dans ses heures 6h – 21h
Profitons tout de même, de la joie
et de certains événements, tels que des anniversaires

Je relativise, il y a pire dans la vie et dans le monde
Comme un chemin de traverse
Compréhensible de l’avoir de travers !
Brisures de verres, comme un jeter de pavés
Consommateurs ! Rassurez-vous, soyez peu inquiet
À la juste limite, les commerces seront ré ouverts
au moment de Noël, Euros, dollars, divisionnaire
règne le monétaire
Prit en missionnaire, l’Averse prolifère
Plus de sens et d’fond dans mes adverbes,
que dans leur gestion et politique intérieure
Profitons avant que nos sorts s’abrègent
Peuple uni en récidive, n’oublions plus jamais,
nos forces, mettons au loin nos faiblesses
Ouvrons les yeux ! ne refermons plus les paupières
Engouffrons-nous à l’aise, dans la brèche
Périple hurlant, péril fumant comme de la braise 
Couvre-feu ! Solem rappeur d’actualité, street reporter
N’oublie pas que couvrir le feu, c’est camoufler les faits
N’éteint pas les écrans de fumée, sans l’extinction totale des braises
Se faire Enfumer derrière les méfaits…